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Les 3 phases du stress selon
Hans Selye
Le stress peut atteindre toute personne, épisodiquement ou parfois quotidiennement devenant un véritable handicap dans la vie quotidienne. Le corps réagit contre ce qu'il ressent comme une agression ou une pression. Selon les travaux de Hans Selye datant de 1975, il existe 3 phases dans la réaction au stress que l'on appelle aussi syndrome général d'adaptation:
1: la phase d'alarme, intense et de courte durée
2: la phase de résistance, qui survient lorsque la pression se rallonge et pendant laquelle l'organisme s'adapte à la situation
3: la phase d'épuisement, de décompensation.
Source: Schéma fait par nos soins.
1: La phase d'alarme
La phase d'alarme est de courte durée. C'est une étape émotionelle caracterisée par des réactions psychologiques intenses et une mobilisation des ressources de l'organisme pour une reponse type "attaque" ou "fuite". Cette réaction est parfois précédée (en cas d'un stress important) d'un état de choc qui est à l'origine des expressions communes:
"J'avais les jambes coupées."
"Mon sang s'est glacé."
Après le choc, qui peut durer quelques minutes, l'organisme met en jeu ses moyens de défense à court terme. Sur le plan physique, on assiste à des mouvements qui traduisent l'état émotionnel (rigidité du visage, tremblements, geste de défense...). Cependant, les réactions physiologiques les plus intenses concernent le milieu intérieur, les viscères. Ainsi, le débit et le rythme cardiaque s'élèvent. De plus, l'irrigation sanguine du cerveau, du coeur, des muscles squelettiques augmente, au dépens de celle de la peau, des reins, et des autres viscères. Toutes ces manifestations physiologiques relèvent de la même logique: elles visent à une mobilisation rapide des capacités de l'organisme en vue de l'attaque, de la défense ou de la fuite.
2: La phase de résistance ou d'ajustement
Cette phase correspond à un apaisement physiologique, lorsque les réactions se prolongent mais de manière plus adaptées. Cette étape prolongeant la première phase va ainsi permettre de préserver l'organisme de l'épuisement en compensant les dépenses énergétiques occasionnées pour faire face au stress. Ainsi d'autres hormones sont secrétées au cours de cette phase pour ressourcer le corps permettant une augmentation du taux de glycémie nécessaire à l'organisme, au coeur, au cerveau et aux muscles.
C'est cette phase qui est problématique dans le cas de la maladie d'Addison. Par conséquent, un individu atteint par la maladie ne peut pas réagir correctement face à une situation de stress.
3: La phase d'épuisement
La phase d'épuisement de l'organisme se caractérise psychologiquement par un état d'indifference ou de dépression. Cette phase est heureusement peu fréquente, mais les maladies psychiques liées au stress peuvent être considérées comme la conséquence d'un épuisement de nos capacités vitales d'adaptation.
Source: inrs.fr
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